C'est la crise de quoi ? chap.1
Bonsoir
A propos des bulles ; bulle internet, bulle immobilière, les bulles spéculatives ont toujours existé, c'est d'ailleurs l'une des caractéristiques de l'être humain que de provoquer une fuite en avant, dès lors où un nouveau terrain spéculatif apparaît. Pour exemple, nous avons même réussi à provoquer une formidable bulle spéculative à partir de simple bulbes de tulipes.. Les bulles spéculatives permettent de créer une richesse artificielle momentanée, et sont suivies d'une dépression après leur explosion. Mais au fond rien de très grave ne se produit pour l’humanité sur le long terme..
Toutefois l’idée de croissance continuelle sous-jacente à la formation de ces bulles spéculatives est en train de devenir dangereuse...Vous avez sans doute remarqué qu'il ne se passe jamais un jour sans que l’on entende le mot "croissance" dans les infos éco. D’ailleurs la conclusion du dernier G20 est absolument sans appel , les chefs d’Etat des vingt pays accueillis à Cannes se sont convenus sur un "Plan d'action pour la Croissance", traduction ; « on veut de la croissance et le reste, (l’écologie et tout ce qui va avec), on s’en fout » (Le G20 est un concours de la plus belle phrase entre 20 guignols qui dirigent ce monde, sans suivi d'effets car les intérêts divergent trop et le chacun pour soi prédomine)
Comme si notre monde disposait de ressources illimitées pourtant nous sommes dans un monde fini, et au stade actuel, il serait temps d’apprendre enfin à maîtriser notre démographie, à gérer le peu de ressources qu'il nous reste, à se rendre créatif pour mettre au point de nouvelles solutions alternatives propres. Au risque dans le cas contraire, de provoquer l’effondrement économique, et des conflits armés entre nations qui chercheront à s’accaparer les dernières ressources qui seront épuisées en seulement 2 siècles de notre ère industrielle alors qu’elles ont mis des millions d’années pour apparaître.
Nous savons maintenant que les concepts de notre civilisation occidentale vont subir des évolutions douloureuses dans les proches années, douloureuses parce que nous ne savons faire évoluer nos « codes de la route » qu'après de nombreux accidents qui nous ont incité à le faire.